Dragons Catalans 14  -  36  Bradford Bulls

L'avant match...

Jérôme Guisset, l'expérimenté pilier des Dragons Catalans, espère que l'opération portes ouvertes à Aimé-Giral ne sera pas reconduite samedi pour la venue de Bradford.


Jérôme, Leeds était-il vraiment plus fort que vous ?

Disons que nous avons vécu un quart d'heure qui coûte cher au final. Ces petites minutes de battement nous ont été fatales (4 essais encaissés en 12 minutes en première période). Nous sommes b ien revenus ensuite, mais il était trop tard, surtout face à Leeds.

Devant, on a senti Leeds prendre le dessus. Une explication ?
Nous avons perdu certains contacts en défense. Leeds en a profité pour jouer dans notre dos. C'est notre principal défaut sur ce match. Notre ligne de défense n'a pas été uniforme et dans la lutte au sol nous n'avons pas été au top. Leeds est intraitable au ras du tenu, ils ont insisté là-dessus et c'est passé.

La crainte de la pénalité ne vous fait-elle pas vous relever trop tôt ?
Non. L'arbitre a été correct (Ben Thaler), c'est presque une surprise compte tenu du dernier match où il nous avait arbitrés. A ce jeu, si tu perds le contact, c'est dur et difficile de lutter ensuite. D'abord on plaque, ensuite il y a contact et après il y a lutte. Si vous subissez le contact et la lutte, l'adversaire en profite pour jouer plus vite et dans notre dos.

Le travail de la semaine est principalement basé sur la défense justement ?
Oui. Surtout que Bradford propose un rugby assez similaire à celui de Leeds. Ils vont venir nous tester au milieu.

Quelle comparaison faites-vous entre la défaite à Huddersfield et celle face à Leeds ?
Au niveau de l'envie nous avons été beaucoup mieux lundi à Perpignan. Nous avons davantage joué en équipe. Individuellement il y a des joueurs qui ont été corrects et qui ont réalisé de belles choses. Il y a eu une amélioration.

Mais vous ne pouvez pas vous contenter de ça...

C'est clair. La tâche est déjà compliquée pour nous qualifier. Cette période permet à certaines équipes de creuser des écarts. Il reste le match de samedi pour finir cette période de trois matches en huit jours. Si on termine cette série avec zéro point, la suite sera très compliquée pour nous. Des équipes font le trou et nous accusons déjà six points de retard sur le huitième et dernier qualifiable.

Qu'attendez-vous samedi des vôtres face à Bradford ?
Il faut se réveiller. Des équipes qui n'étaient pas compétitives l'an dernier le sont cette saison. Le problème, c'est qu'en accusant trop de points de retard, au final on doit aussi compter sur des défaites des autres pour nous qualifier. Bradford c'est un concurrent direct à la qualification. Il faut prendre le match dans ce sens. Si on veut rester en course, il faut prendre des points.

Recueilli par Bruno. Onteniente."l'Indépendant"

Les Bulls de Bradford, après deux matches à couteaux tirés face à Leeds et aux Crusaders, espèrent se ressourcer sous le soleil du Roussillon demain à Aimé-Giral face aux Dragons Catalans.
Après les deux matches en quatre jours qui se sont joués à rien (nul à Leeds et victoire contre les Crusaders), on va recharger les batteries sous le soleil du sud de la France". Cette phrase signée Steve McNamara, l'entraîneur de Bradford, devrait à elle seule ser vir de base de motivation pour les Dragons. Demain sur les coups de 18h30, les Bulls sortiront du toril d'Aimé-Giral avec la ferme intention de faire mordre la poussière aux matadors locaux. Eux qui viennent donc de partager les points à Leeds (20-20), avant de s'imposer sur le fil à domicile face aux Crusaders (20-16). L'entraîneur anglais entend bien faire le plein de points à Perpignan : "Nous avons déjà pris cinq points sur les six derniers possibles. Si nous revenons de chez les Dragons avec deux points de plus, nous aurons réalisé la bonne opération de cette période". Walker se souvient McNamara qui postule pour prendre les commandes de l'équipe d'Angleterre, poursuit :"Nous allons vivre ensemble. A l'hôtel les joueurs peuvent se reposer, davantage que s'ils étaient chez eux. Nous allons nous souder pour bien finir cette série. Après deux matches difficiles, le fait de joueur sous le soleil nous fera le plus grand bien". Encore faut-il que le soleil soit de la partie... Pour McNamara, l'important est visiblement la météo. Et pas un mot sur Chris Walker, l'arrière ou ailier des Dragons. Pourtant, ce dernier sera extrêmement motivé à l'idée d'affronter les Bulls. Pour mémoire, Walker s'était engagé avec Bradford cet automne avant que les Anglais ne le libèrent, quota d'étrangers oblige. Si Walker n'a pas été conservé, c'est aussi que Bradford a cassé sa tirelire durant l'intersaison. Matt Orford, élu meilleur joueur de la NRL en 2008, a posé ses valises du côté du Grattan Stadium. Avec lui, deux autres champions de Manly, L'Estrange et Hall. De quoi densifier le groupe, sans oublier l'arrière de Cronulla, Brett Kearney. Après Menzies l'an dernier, Bradford s'est donc attaché quatre anciens de la maison Manly. Des coéquipiers de Steven Bell avec qui ils ont remporté le titre en 2008. Et la sauce commence à prendre. La mayonnaise prend Malgré trois défaites à l'extérieur, les Bulls montent en puissance. Après dix départs et un temps d'adaptation pour les recrues, McNamara assure qu'il a visé juste : "Le talonneur, le demi de mêlée, et le troisième ligne, qui joue comme pivot, évoluaient ensemble la saison dernière. Il a donc fallu que les joueurs s'adaptent à eux. Ils ont bien entendu procédé à des modifications mais, ils se trouvent facilement. On a d'ailleurs recruté en ce sens". Orford 32 ans, Menzies 36 ans, Lynch 30 ans sont les routiers d'un ensemble extrêmement compact devant. Et avec L'Estrange autour du tenu, Bradford a de solides arguments pour mener la bataille du milieu. Celle que les Catalans ont perdu lundi soir face à Leeds. Pour ce déplacement catalan, le coach a choisi d'emmener les vainqueurs des Crusaders. En Angleterre aussi, on ne change pas une équipe qui gagne
Bruno Onteniente "lindépendant"

Le match...

Neuvième défaite en onze matches pour les Dragons hier face à Bradford (36-14). Entreprenants et un plus sérieux au plaquage, les Catalans n'y arrivent toujours pas. Place à la Cup la semaine prochaine face à Salford pour enfin un nouveau départ.

Avec les retours conjugués de Casty, Baile, Sa et Walker, on pouvait espérer une corrida musclée face aux Bulls de Bradford. A l'issue d'une seconde mi-temps pleine de promesse et d'envie face à Leeds, les Dragons avaient mis l'eau à la bouche de leurs fans. Malheureuse ment, le soufflé ne gonfle pas et le plat est amer. Une nouvelle fois. Les Catalans ne sont pas ridicules, et ce depuis la réception de Hull KR, mais, ils trébuchent, encore et toujours. De plus en plus inquiétant. D'entrée, pourtant, on sent que le discours des coaches sur la technique de placage a porté. Les Dragons

s'appliquent. Mais ça ne les empêche pas d'oublier qu'à 3 mètres de la ligne un cinquième tenu peut être joué à la main. Le capitaine et pilier des Bulls, Lynch, en profite pour aller rebondir sur le poteau et déflorer le score. Pourtant sur le premier quart d'heure, les Dragons sont en place. Mais, quelques erreurs, comme un en avant de Vaccari à la réception d'une chandelle, les maintiennent sous pression. Les Taureaux ne rechignent pas, c'est un comble, à poser des banderilles. Le temps file et sur un coup de pied à la 24 e , un fourbe rebond prend l'arrière garde catalane à contre pied. Kearney s'affale entre les poteaux. Le spectre de la déculottée se profile.

 

Le faux espoir

Vaccari, servi par Baile, permet tout de même aux Dragons de scorer, mais les Bulls gardent la main sur le match. Pourtant, côté Dragons, ça avance. Martins sort la puissance du tracteur, Pelo se multiplie, Johnson et Bentley, prennent la ligne. Mais, comme souvent cette saison, alors que les Catalans se montrent entreprenants, ils se font estafiler. C'est d'ailleurs sur la corne - les Bulls ont le sens de l'à-propos - que Sheriffe marque en coin.
A la reprise, les Dragons tergiversent neuf minutes avant de prendre la mesure des Bulls. Puis, Martins montre qu'il peut être constant en puissance. Il perce sur 30 m trouve Carlaw en relais qui alerte Bell. Ce dernier s'en va conclure ses 50 minutes appliquées, loin du déchet de la semaine précédente.
Doucement, les Dragons posent leur patte sur le match. Mais ils rament pour revoir le large. En face, Bradford fatigue. Et parle. Orford, pour l'avoir trop pendue va reposer sa langue dix minutes. A 13 contre 12, on se dit que les Dragons pourraient enfin mettre le nez des Bulls dans la poussière. Les Dragons chargent, mais on ne prend pas des Taureaux à cet exercice. Menzies, sur la ligne des 40 catalans intercepte une passe de Baile et s'en va, fougueux, brouter l'en but.

 

La Cup pour souffler

Baile pour son second match seulement, ne veut pas rester sur ce camouflé. De la testostérone, il en a aussi. Il bouscule la manade d'en face et réussi à libérer le cuir pour Mounis. A la 68 e , à 26-14, l'espoir renaît. Mais alors qu'on attend un quart d'heure de folie, Orford, élu homme du match, converti une nouvelle pénalité face aux poteaux pour placage haut. C'en est fini des chances catalanes. Le triplé de Sheriffe sonne le glas des, très volatiles, espoirs des Dragons. Le Taureau, hier soir, a su garder la vie sauve. Celle des Dragons s'éteint doucement au fil des rencontres. La Cup, la semaine prochaine, donnera-t-elle une nouvelle étincelle aux Dragons ? Leurs supporters, qui commencent à sortir les huées, l'espèrent.

Guillaume Clavaud

L'après Match...

On les attendait au tournant après trois saisons réussies. Après onze journées, les Catalans n'affichent que deux pauvres victoires au compteur. Le départ catastrophique des Dragons est-il explicable ? En tout cas, il est le fait de nombreux facteurs. L'inventaire n'est pas exhaustif.
Heureusement, les Dragons Catalans vont changer de rythme. Dimanche prochain, ils vont quitter celui du championnat pour entrer dans celui de la Cup. Histoire peut-être de humer un autre air. Celui de la finale pourtant posé comme objectif par le président Guasch en début de saison. En Super League, en tout cas, les Dragons sont à 6 points (trois victoires) de la 8 e place, la dernière qualificative pour les play-off.
Pourquoi ? Pour une multitude de facteurs que nous tentons d'éclairer.

LES BLESSURES.
Depuis le début de la saison, les Dragons n'ont pas été épargnés. Loin s'en faut. Thomas Bosc et Jean-Philippe Baile ont été longuement indisponibles. Olivier Elima aussi. L'arrière Clint Greenshields victime d'une fracture du péroné va manquer encore longtemps. Les Dragons ont compté pour certaines rencontres (Huddersfield et Leeds) jusqu'à dix blessés. Au final, Kevin Walters et Laurent Frayssinous n'auront jamais pu aligner leur équipe type.

LA DISCIPLINE.
Contrairement aux années passées où les Dragons faisaient figure de cancres, les sang et or sont, à l'heure actuelle, la troisième équipe la moins pénalisée de Super League (70 contre 89 à Saint-Helens le plus mauvais élève). A vouloir être moins sifflés, ils sont aussi moins hargneux. La défense s'en ressent notamment autour du tenu ce qui laisse à leurs adversaires l'opportunité de jouer rapidement. Et malgré leurs efforts, les Catalans ont déjà récolté deux rouge et un jaune. Casty, Ferriol, Elima et Walker ont été suspendus.

ATTAQUE-DÉFENSE.
Avec un goal average négatif de -176, les Dragons sont à leur place (avant-dernier). Ils ont marqué moitié moins que le leader Wigan (142 contre 350) et encaissé 2,5 fois plus de points (318 contre 128). Plus inquiétant encore, il y a la manière. Défensivement, les Dragons font preuve de trop de largesse sur les ailes et de trop de naïveté dans l'axe du terrain. Offensivement, les Dragons ne créent pas. Pas assez en tout cas. Les belles choses aperçues lors des deux dernières rencontres ne doivent pas masquer les carences en attaque. Dans l'animation, le liant entre demis n'a pas encore été trouvé. Et pour cause. En 11 matches, les entraîneurs ont proposé 6 charnières différentes : Mogg et Barthau (3 fois), Sa et McGuire (3 fois) ont été les deux associations les plus vues. C'est dire.

L'ARBITRAGE.
Le coup de sifflet britannique continue d'alimenter la chronique du côté de Gilbert-Brutus. Certaines parties ont pu en effet basculer sur une initiative du referee (comme sur le carton rouge d'Elima face à Saint-Helens). Mais l'arbitrage n'est pas la cause des 9 défaites enregistrées depuis le 7 février. De cela, même les dirigeants conviennent.

HORS DU TERRAIN.
La série de déplacements (4 sur les 5 premières journées) encaissée a forcément pesé lourd sur les organismes. La fatigue enregistrée, la lassitude liée à la multiplication des heures de transport usent. Hors terrain, il y a également eu deux épisodes difficiles à vivre pour un groupe. D'abord "l'affaire de Leeds" qui n'a toujours pas trouvé son épilogue. A l'issue de la première journée contre Wakefield, 5 joueurs étaient interpellés en pleine nuit après une bagarre de rue à Leeds. Si trois ont été blanchis, Sa et Pelo attendent toujours de savoir à quelle sauce ils seront mangés. Ensuite, le départ précipité et opaque d'Adam Mogg. Le demi, promu capitaine un temps, a fait ses valises en deux semaines à peine. Officiellement blessé, il a signé aux Canberra Raiders.

DES RAISONS D'ESPÉRER ?
A vrai dire, elles existent mais ne sont pas démesurées. La rentrée de tous les blessés (sauf Greenshields) en est une. Pour retrouver une équipe type et des automatismes. L'aguerrissement des jeunes en est une autre, mais ils doivent grandir vite et prendre plus de responsabilités. Le challenge de la Cup peut leur donner envie, enfin, de rebondir. Enfin, la saison est longue. Tout est encore mathématiquement possible.
Il est cependant temps de s'y mettre.
Guillaume Clavaud "lindependant"


Guash appelle les joueurs "à la rébellion"

Bernard Guasch, président des Dragons Catalans, a poussé une gueulante dont il a le secret samedi à l'issue de la neuvième défaite cette année. S'il trouve certaines excuses à ses joueurs, il ne veut pas avoir affaire à des rugbymen résignés. Il n'exclut pas des remaniements en fin de saison.

Bernard, en début de saison, l'objectif était d'accrocher une finale. Est-ce toujours d'actualité ?

Quand j'ai dit ça, je ne pensais pas que Thomas Bosc et Jean-Philippe Baile se blesseraient pour deux mois, que Greenshields se casserait le péroné, que Mogg partirait. Je ne pensais pas que l'on prendrait tous ces matches de suspension, le dernier aujourd'hui pour Johnson. Tout ça fait partie de la vie d'un club. Tout comme les dix blessures. Alors aujourd'hui, non, ce n'est plus d'actualité. En tout cas ce sera très difficile. Peut-être qu'on est capable de jouer un coup en Cup.

Samedi, vous vous êtes mis en colère...


(Il coupe) Samedi soir, je n'étais pas content et je l'ai fait savoir. Il y a un boulot de remotivation à mener. Demain matin - ce matin (ndlr) - je rencontre les joueurs avant l'entraînement. On va s'expliquer entre hommes. Parce que face à un naufrage collectif, et j'estime que le naufrage est collectif, on ne peut envisager qu'une remise à flots collective. Et je vais demander aux leaders, le capitaine, le vice-capitaine, les anciens, le leader de jeu, de jouer leur rôle.

Qu'allez vous leur dire ?

J'appelle les joueurs à la rébellion. Je veux une rébellion du groupe contre l'adversité., contre la mauvaise fortune qui nous colle. Et je veux une rébellion quels que soient ceux qui jouent. Soit le groupe est capable de réagir, soit on prendra les décisions qui s'imposent.

C'est-à-dire ?

Si on fait une saison blanche, eh bien on reconstruira avec les jeunes. Pour l'instant, le seul truc positif, c'est le comportement de certains des jeunes et des sans grades : Vaccari, Gigot, Martins, les frères Bentley. S'il faut donner un coup de balai, on donnera un coup de balai.

Gardez-vous votre confiance à l'entraîneur et à son staff ?

Avec une équipe où il manque dix joueurs, où il manque un Greenshields, où Mogg, quand il était là, ne tournait pas, même le meilleur entraîneur du monde ne peut pas y arriver. La situation actuelle est très difficile pour un coach. Kevin Walters a toujours ma confiance même si le sort s'acharne sur lui.

Tout le staff technique est en fin de contrat. Quand allez-vous négocier ?

Nous le ferons avant la fin du mois de mai. Je connais l'honnêteté de Kevin Walters. S'il n'y arrive pas, il sera sincère envers nous et en tirera les conséquences.

Et chez les joueurs ?

Trois Australiens sont en fin de contrat. McGuire et Bell devraient arrêter, Carlaw veut prolonger d'un an.

Vous parliez de Mogg et Greenshields. Êtes-vous toujours en quête d'un Joker ?

Oui, on cherche encore. Dès qu'un joueur est libre, on se positionne. On a été sur Danny Brough puis sur Lee Smith.

N'y a-t-il pas eu une erreur de casting lors du recrutement ?


Oui, il y en a eu une quand on n'a pas recruté un grand 7. Financièrement, c'est vrai, c'était une grosse dépense et les coaches nous ont avancé la piste Mogg-Bosc à la charnière. Ils n'ont pas pu faire un match ensemble ! Une équipe de Super League sans charnière efficace ne peut être une grande équipe. Et si on faisait revenir Stacey Jones... (sourire).

En dehors du terrain, il y a également des soucis. Il y a eu l'affaire de Leeds. Maintenant, c'est Walker qui pose problème...

Pour ce qui est de Leeds, c'est sûr, cette affaire n'a pas arrangé le moral des troupes. Trois joueurs sont disculpés, deux pas encore. Ça pollue l'atmosphère. Quant à Walker, il a fait des bêtises et je dois le rencontrer pour en discuter avec lui. On va tranquillement analyser les choses et s'il y a des décisions à prendre, on les prendra. Son comportement en dehors du terrain pose problème. Mais pour l'instant, je n'ai rien décidé.

Vous pensez une qualification pour les play-off toujours possible ?

Mathématiquement, elle l'est. En Super League, les choses changent vite et on a maintenant un calendrier favorable. En principe, il faut 13 ou 14 victoires pour se qualifier. On en a 2 et il reste 16 matches...

Que dites-vous aux supporters qui commencent à huer ?

Je comprends qu'ils ne soient pas contents compte tenu du spectacle proposé. Mais il faut bien se l'avouer, chaque année ne sera pas extraordinaire. Tout le monde semble oublier que cette compétition est cruelle. Peut-être a-t-on grandi trop vite. Mais que les supporters se rappellent des bons moments vécus depuis quatre ans. Et franchement, ce n'est pas le moment de lâcher l'équipe.

Entretien réalisé par Guillaume Clavaud et Bruno Ontoniente "l'Indépendant"