LE PROGRAMME

Samedi 1er Mai
Bradford Bulls vs. Crusaders RL (13h)
Hull FC vs. Harlequins (15h)
Warrington Wolves vs. Salford City Reds (17h)
Leeds Rhinos vs. Wakefield Wildcats (19h)

 

26 642 spectateurs


© Tous droits réservés - Crédit photo Mr Andy DAVIS 

Site web :    http://www.event2photo.co.uk/


Dimanche 2 Mai
Castleford Tigers vs. Catalans Dragons (14h)
Wigan Warriors vs. Huddersfield Giants (16h)
St Helens vs. Hull KR (18h)


L'avant match...

© Mac EVANS
© Mac EVANS
Les Dragons en ont sué hier. La chaleur, certainement, mais le rythme imposé à l'entraînement aussi. Durant plus d'une heure, le squad a enchaîné les répétitions du plan de jeu prévu pour affronter Castleford dimanche à Murrayfield, lors du Magic Week-end.
Kevin Walters, absent pour raisons familiales depuis le début de la semaine, c'est Laurent Frayssinous qui dirigeait la séance. "Tout était calé avec Kevin. En début de semaine, nous avions décidé de travailler sur les points faibles relevés à Warrington et notamment la transition de la structure d'équipe entre les phases d'attaque et de défense et vice-versa. On s'est en effet aperçu à la vidéo que l'on avait mis du temps à réagir" , explique Frayssinous. "Maintenant, nous travaillons sur les points faibles de Castleford" , annonce le coach.
Bosc ménagé toute la semaine L'entraîneur pour cette répétition a dû se passer de Thomas Bosc. Présent, le capitaine et demi de mêlée des Dragons ne s'est pas entraîné afin de laisser reposer sa cheville droite encore trop douloureuse. Depuis sa reprise après sa grosse entorse, Thomas Bosc n'a pas pu jouer une fois à 100 %. "Je pensais qu'en deux semaines, les choses iraient, mais ce n'est pas le cas", avoue-t-il. Après avoir été infiltré, il bénéficie donc de quatre jours de repos complet. "Il le faut parce que je n'ai pas envie de traîner ça jusqu'à la fin de la saison. Autant le faire maintenant car de toute façon, il n'y a aucun temps mort dans la saison." Si tout va bien, Thomas Bosc reprendra l'entraînement collectif avec le groupe samedi midi avant d'embarquer pour Edimbourg. Aujourd'hui, les Dragons sont en effet tous au repos.
Outre Clint Greenshields et Chris Walker, blessés de longue durée, les Dragons ne pourront compter ce week-end sur Tony Gigot. Son genou droit, douloureux depuis lundi, l'oblige à une semaine de repos. Jamal Fakir, lui, est en reprise à la course, mais ne sera disponible que la semaine prochaine à cause de sa déchirure à la cuisse. Andrew Bentley, souffrant d'une élongation à la cuisse, est lui aussi sur le flanc. Enfin, David Ferriol se plaignait hier de sa cuisse touchée par une béquille le week-end dernier. Il devait subir des examens hier soir ou aujourd'hui afin de contrôler qu'il ne souffre pas finalement d'une déchirure.

Guillaume Clavaud "l'Indépendant"
Crédit photo : Gérard BARRAU - Site Web

30/04/2010 : Magic Week End : les 19

Laurent Frayssinous a dévoilé ce matin le groupe des 19 joueurs sélectionnés pour le déplacement à Edimbourg dans le cadre du Magic Week End. Les Dragons affronteront en effet Castleford au stade de Murrayfield dimanche à 15h. Les Dragons, toujours à la recherche d’un match référence pour lancer leur saison en championnat, seront revanchards face à des Tigers qui les ont battus deux fois cette saison, en janvier en match amical puis en mars lors de la 6ème journée de Super League.

Les coachs catalans, qui disposent toujours d’un effectif réduit par les blessures, Cyrille Gossard ayant rejoint Clint Greenshields, Chris Walker et Jamal Fakir à l’infirmerie, ont décidé de réintégrer Cyril Stacul et Kane Bentley dans le groupe.

www.dragonscatalans.com


© superleague.co.uk
© superleague.co.uk
Les Catalans affrontent cet après-midi (15 h sur France Bleu et Sky Sports) les Castleford Tigers. Une équipe à leur portée mais qui compte dans ses rangs un poison nommé Chase.
Hier midi, au cours de la dernière répétition à Brutus, les Dragons sont apparus particulièrement impliqués et appliqués. C'est impératif pour pouvoir exister face à une équipe des Tigres qui fait peu de fautes et qui était venue s'imposer de deux points à Perpignan.
"C'est effectivement une bonne séance" , sourit Laurent Frayssinous qui, en l'absence du "head coach" Kevin Walters, a pris l'entraînement en mains. "Mais bien s'entraîner ne suffit pas. Il faut aussi bien jouer" , rappelle-t-il. Voilà pourquoi, inlassablement cette semaine, ont été répétées les transitions entre phases d'attaque et de défense. Hier encore, Frayssinous donnait de la parole et du geste pour rectifier les placements et régler les détails. "Nous avons travaillé tout ce qui était négatif contre Warrington. On verra sur le terrain si ça porte" , s'inquiète pourtant l'entraîneur.
Car attention, se profile une équipe certes pas très bien classée, mais qui peut très bien tourner. Forfait pour la rencontre, mais présent hier midi à Brutus, David Ferriol analyse : "Chase et McGoldrick -ouvreur et arrière (ndlr)- sont des joueurs qu'il faut maîtriser car ils sont très forts individuellement. Si on met en application tout le travail de la semaine, on devrait avoir nos chances". C'est une certitude, se méfier de Randy Chase est une impérieuse nécessité. Ce feu follet avait fait beaucoup de mal lors de sa récente visite à Brutus. Mais il n'est pas le seul à risquer de poser des problèmes. "Offensivement, ils sont très bien, sait l'entraîneur. Sherwin -demi de mêlée (ndlr)-, Chase et McGoldrick sont trois joueurs qui offrent beaucoup de possibilités à leur équipe. Sans dévoiler nos plans de jeu, je peux vous dire qu'on a beaucoup travaillé sur eux".

Jean-Philippe Baile au talonnage

Les Dragons, pour tenter de malmener les Tigres, alignent une équipe sans trop de surprise. Mounis débutera en seconde ligne avec Elima pour pallier le forfait de Gossard, Raguin est titularisé au centre de l'attaque, mais c'est en première ligne que réside la nouveauté. Au talon, c'est Jean-Philippe Baile qui officiera. "La saison passée, il y avait été bon. Et puis, nous souhaitions conserver Casey (McGuire) en 6. Ne pas le changer de poste nous permet de moins perturber l'équipe" , explique Laurent Frayssinous. Le joueur (lire ci-contre) est satisfait de sa titularisation au talon et sait quelles sont dès lors ses responsabilités.
"Tout le monde a sa carte à jouer sur ce match, estime l'entraîneur. Défensivement, il faudra bien sûr surveiller les trois joueurs que j'évoquais, mais il ne faudra négliger personne chez Castleford. Ils ont aussi des piliers très mobiles. Le match va se jouer sur une somme de petits détails".
Malgré l'enchaînement des revers sportifs - dix défaites au compteur pour deux victoires désormais -, le groupe est toujours solide. L'état d'esprit doit pouvoir motiver des Dragons, derniers de la Super League. "Nous devons absolument rester solidaires, exhorte le capitaine Thomas Bosc. Même si la saison est particulièrement difficile, nous ne devons rien lâcher. Nous devons tout donner jusqu'au bout." Il reste évidemment la Cup et quelle meilleure façon de préparer le match de dimanche chez les Crusaders qu'en gagnant aujourd'hui. Les Celtics ont donné l'exemple, en venant à bout de Bradford hier (19-0). Un exemple à suivre.


A Edimbourg, Guillaume Clavaud

Le Match...

Les Dragons défaits par Castleford (18-34) restent bons derniers à l'issue d'un Magic Week-end au cours duquel seul Salford, parmi les mal classés, a accompagné les Catalans dans la défaite.

 

Ne pas être ridicules. Ne pas se faire balader par le 11 e de Super League comme ils l'ont été par Warrington la semaine passée. "Ne rien lâcher", demandait Capitaine Bosc... Honnêtement, ses hommes ont montré hier qu'ils en étaient capables. Par deux fois, ils ont su réagir et prouver qu'ils avaient les qualités, au moins physiques, pour évoluer dans un championnat aussi exigeant que la Super League. Mais la gestion du jeu au pied, le leur, déficient, et celui des Tigres, pertinent, n'est malheureusement pas à la hauteur.
Il ne fallait rien lâcher, mais c'est la

cheville de Thomas Bosc qui ne tient plus depuis son entorse. Malgré son infiltration, il a dû jouer en boitant et en souffrant. Sur une jambe. "Nous ne pouvions que lui faire confiance en espérant qu'elle tiendrait", a convenu Kevin Walters, dépité devant l'absence de solutions alternatives. Mounis a bien été là pour suppléer Bosc sur les coups de pieds de remise en jeu, mais dans l'orientation et la réalisation (1/4 sur les transformations), il ne remplace pas l'artilleur habituel.
Terry Matterson, l'entraîneur de Castleford, a pu se permettre un constat diamétralement opposé. "C'est vrai que les Dragons ont opposé une belle résistance physique, mais notre jeu au pied a été performant." Chase en première, puis Sherwin en seconde période ont su profiter des largesses adverses. Les Catalans ont été trop naïfs, trop attentistes sous les bombes ou face aux missiles des Tigres.
Le début de partie a été compliqué pour les Catalans. La faute, toujours, à Chase. Un poison connu pour lequel l'antidote reste introuvable en pays catalan. C'est lui qui, sur la gauche des poteaux, échappe d'abord à 5 défenseurs passe les bras une fois saisi, et offre le premier essai à l'ailier Wainwright. Chase récidive à la 16 e sur un cinquième tenu et délivre un coup de pied entre Sa et Pelo, McGoldrick score.
Griffés par les Tigres, les Dragons réagissent. Elima et Casty sonnent la charge, malheureusement avortée sur un en-avant de McGuire, mal servi par Jonhson. Ce n'est que partie remise. Baile, positionné au talon, expulse le ballon, McGuire au relais lance Pelo qui sert acrobatiquement Vaccari pour les 4 premiers points catalans (22). Le temps fort des Dragons est encore converti par Elima (31) placé dans l'intervalle par Bosc.

 

Sherwin après Chase

 Mais pas de chance car quand Chase marque le pas, c'est Sherwin qui sort le pied. Il envoie une chandelle vers son ailier Dixon, Vaccari rate son placage et Dixon renvoie la politesse à Sherwin replacé qui profite d'un ballon capricieux sous le nez de Steven Bell (35).
A la pause, un constat s'impose. L'application défensive ne suit pas la volonté d'attaque. Esthétiquement, les essais sont mieux construits chez les Dragons, mais un match de rugby league n'est pas un concours de beauté.
Le match reprend comme il avait commencé. Vaccari et Pelo se font des politesses dans l'en-but sur un rasant de Sherwin. Le centre Evans en profite. On est à la 45 e et le score enfle : 22-10. Vexés, les Catalans entament une belle séquence dans les dix mètres, Bentley choisi d'alerter Mounis sans passer par la case demis. En puissance, le seconde ligne plante. Un quart d'heure de gagne terrain stérile plus tard, on retrouve Mounis qui joue très vite son tenu sur la ligne et Baile en force et en solo réduit le score (66). En confiance, Baile tente encore, s'échappe sur 30 mètres, mais sans soutien, est contraint d'abdiquer. Le temps presse. La précipitation coûte des ballons et à 6 minutes du terme, Westerman tente et réussit une pénalité des 35 mètres qui laisse les Catalans à 6 longueurs : 18-24. Pire, Sherwin, encore lui, envoie d'un coup de pied Goldrick signer un doublé. Castleford laisse les Dragons seuls à leur dernière place et à leurs doutes. L'essai assassin de Sherwin sur la corne, interceptant une sautée de McGuire, est anecdotique. Les Dragons avaient déjà la tête à la défaite.
"C'est mieux que la semaine dernière à Warrington. On progresse. C'est mieux, mais ce n'est pas bien. Nous étions venus avec beaucoup d'espoirs, nous repartons avec beaucoup de déception" , a résumé Kevin Walters. C'est court, mais c'est lucide.

A Edimbourg, Guillaume Clavaud

L'Après Match...


Casty : "Dur à encaisser"

 

Rémy Casty (pilier des Dragons) :
"Nous avons eu beaucoup plus d'envie et d'enthousiasme que la semaine dernière face à Warrington. C'est rageant de prendre quatre essais sur du jeu au pied et sur une interception. C'est dur à encaisser. Au milieu, on ne s'est pas fait percer, mais sur des fautes de placement et de communication, on a pris des essais casquette. Nous avons l'obligation de rebondir sur une autre compétition : la Cup. L'objectif numéro 1 du club est désormais de passer ce tour".
Olivier Elima (seconde ligne des Dragons) : "Ce match était dix fois à notre portée. Au milieu, la structure a été bien, nous avons bien chassé et bien contenu l'adversaire. Il y a eu une grosse envie des 17 joueurs, mais leur jeu au pied nous a fait mal. Ils nous ont tués sur les extérieurs. Cela démoralise surtout que c'était un match qui nous tenait à coeur. Castleford était à notre portée et c'est dur de perdre après avoir lutté de la sorte".
Laurent Frayssinous (co-entraîneur des Dragons) : "Nous ne sommes pas parvenus à lire leur jeu au pied, ils nous ont mis quatre essais comme ça. De notre côté, nous avons été moyens dans ce secteur. La différence s'est faite sur des petits détails qui ont eu leur importance sur la fin. Il y a eu du positif, et on peut construire par rapport à la performance d'aujourd'hui (NDLR : hier). Nous sommes passés près de la victoire. Il faut sortir la tête de l'eau et se montrer plus appliqué sur les petits détails. On va arrêter d'être négatif".

Bye bye Edimbourg

La seconde édition du Magic week-end version Edimbourg n'a toujours pas souri aux Dragons et à leurs fans qui avaient fait le déplacement dans la capitale écossaise. L'an passé, Leeds s'était joué des Dragons et hier c'est Castleford qui a enfoncé un peu plus les Catalans dans leur 14 e place. Mais cette journée a aussi été marquée par deux surprises qui n'arrangent pas les affaires de la bande à Walters. Les Quins ont surpris un Hull FC amputé par l'absence de ses cadres, et les Crusaders se sont joués de Bradford (19-0) avec 15 points inscrits par Witt. Pour la première fois depuis quatre ans, les Bulls n'ont pas inscrit le moindre point, se heurtant à un bloc défensif impeccable. Les Catalans se retrouvent donc tout seuls en queue de la Super League et devront batailler dimanche chez les Crusaders (5 e tour de la Cup) face à un rival en pleine confiance. Mais ce Magic week-end a aussi surpris les organisateurs. En effet, samedi, 26 642 personnes ont assisté aux quatre matches, et il y en avait plus de 25 000 le lendemain. Plus que l'an dernier pour cette édition qui devrait être la dernière sur le sol d'Édimbourg. Les dirigeants de la RFL se posent la question du lieu et de la nécessité de délocaliser cette journée. Après deux éditions à Cardiff et ces deux dernières à Murrayfield, plusieurs clubs de Super League ont émis le souhait de jouer à Liverpool ou à Manchester l'an prochain. La décision finale sera prise lors de la réunion trimestrielle de la RFL courant juin


Recueilli par Bruno Onteniente "l' Indépendant"


Et de onze défaites.
La litanie des revers ne cesse de s'égrener et la phase aller se termine bientôt. L'encadrement ne peut que constater des lacunes qu'il n'arrive pas à combler. Dur.
Le chemin de croix des Dragons se poursuit. Chaque semaine, ils rencontrent un Saint-Georges qui leur fait la peau. L'histoire est certes dans la tradition catalane, mais la tradition est faite un jour pour être bousculée. Ce n'est pas ce qui semble se profiler chez les Catalans.
"On va attaquer un match de Cup qui n'aura rien à voir avec un match de championnat" , plaide Laurent Frayssinous. Un discours auquel il a naturellement besoin de croire et auquel il doit impérativement faire adhérer ses joueurs. Mais franchement, et c'est un sentiment général dans la périphérie du club, on peine à croire que le squad va se sortir de la glu dans laquelle il est empêtré cette année.
Parlons ne serait-ce que des blessures. Dimanche, l'équipe à encore perdu un joueur et sans doute pour un moment. L'épaule de Sébastien Martins a encore explosé. Alors bien sûr, Martins ce n'est pas Greenshields ou Walker, oui mais Martins prenait confiance et se faisait violence. Son parcours ressemble à celui des Dragons. Dès que le renouveau ensoleillé pointe le bout de son nez, les nuages de la contrariété assombrissent le tableau. Les Dragons peuvent exprimer le constat exactement inverse de celui de Castleford. L'entraîneur des Tigres, Terry Matterson se satisfaisait dimanche : "C'est finalement une bonne opération pour nous. Nous ne sommes pas touchés par les blessures et sur le plan comptable, nous restons sur une bonne dynamique." Une déclaration qu'aimerait tant faire Kevin Walters.

"Tout n'est pas à jeter"

Au lieu de ça, il ne peut que se résoudre à une analyse amère : "Sur les coups de pied, ils nous ont posé trop de problèmes. Nous avons indéniablement des soucis à l'arrière." A l'esprit, viennent immédiatement les difficultés rencontrées par Vaccari, Pelo et Bell face au pied adverse. "On ne peut pas accabler Fred Vaccari et Dimitri Pelo. Ce sont deux joueurs qui ont beaucoup de qualités. Bien sûr, ils ont fait des erreurs, mais ils manquent tous les deux d'expérience à ces postes et à ce niveau" , excuse Laurent Frayssinous. Seule vraie satisfaction individuelle, l'attitude de Jean-Philippe Baile au talon. "C'est vrai qu'il a fait de bonnes choses", admet l'adjoint de Walters.
Le coach adjoint veut croire que son équipe est capable de montrer un autre visage. "Tout n'est pas à jeter. Collectivement, par exemple, on a senti du mieux. On peut au moins construire à partir de ça. Il faut absolument que l'on s'appuie sur ce positif plutôt que de rester la tête dans le seau." La fin de la phase aller approche et l'heure d'un premier bilan chiffré va sonner. Un bilan qui ne sera pas flatteur pour les Dragons. Ils s'y attendent. Bons derniers, leur défense prend l'eau et ils sont incapables de colmater les brèches. Boitant de la charnière depuis le début de la saison, sans réussir aujourd'hui à trouver une béquille sur laquelle s'appuyer, les Catalans doivent peut-être envisager une nouvelle ère. La fin du championnat Elite approche et la plupart de la réserve des Dragons va se mettre en sommeil. Peut-être le staff en profitera-t-il pour donner du temps de jeu aux "Dragounets". Histoire de les aider à grandir et d'au moins rentabiliser une saison qui s'annonce encore bien longue. En attendant, il reste la Cup pour y croire encore un peu. Mais pas beaucoup.

A Edimbourg, Guillaume Clavaud "l' Indépendant"


© Photo Gérard BARRAU
© Photo Gérard BARRAU

Vaccari : "La confiance manque"

L'ailier des Dragons Frédéric Vaccari a étrenné contre Castleford sa 6 e cape sous le maillot des Catalans. Auteur du 1 er essai, il a ensuite été mis en difficulté.

Frédéric Vaccari. Vous avez vécu un match difficile...

Oui, avec Dim (Pélo) et Steven (Bell) nous n'avons pas eu le soutien habituel, on nous a laissés un peu seuls derrière. A chaque fois, il y a eu du surnombre contre nous.

Vous manquez un plaquage qui coûte un essai 40 mètres plus loin. Que s'est-il passé ?


Dans la précipitation, je monte à fond sur lui, je me focalise sur le ballon, et au final le joueur me passe.

La défense, c'est un secteur sur lequel vous devez encore progresser ?

On apprend à chaque match, on se focalise pour progresser sur un point mais on se rend compte que des points que l'on pensait avoir acquis ne le sont pas. Je dois progresser sur les décisions défensives et sur l'anticipation. A l'aile, nous n'avons pas le droit à l'erreur sinon ça fait souvent six points quelques mètres plus loin.

Mentalement, comment êtes-vous après cette nouvelle défaite ?

Nous sommes sous pression, celle du résultat. On est concentré sur tous les matches, l'envie est là, mais la confiance manque. Et tant que les résultats ne suivent pas, la confiance n'est pas là. Par contre, l'équipe reste soudée, on ne doit pas se désunir pour relever la tête tous ensemble.



Recueilli par Bruno Onteniente "lindépendant"