Le Magic Week End lancera la saison 2011 à Cardiff les 12 et 13 Février 2011, avec en tête d’affiche un Wigan vs Saint-Helens, remake de la Grande Finale de la saison dernière remportée par les Warriors. La RFL, qui non seulement a choisi de revenir au Pays de Galles pour cet évènement, a également décidé de revenir au système des derbys. Les Dragons retrouveront ainsi le club londonniens des Harlequins. Voici le programme de la première journée de championnat :

 

Samedi 12 Février

14h : Huddersfield Giants vs Warrington Wolves

16h : Catalans Dragons vs Harlequins RL

18h : Castleford Tigers vs Wakefield Trinity Wildcats

20h : Wigan Warriors vs St Helens

 

Dimanche 13 Février

13h : Salford City Reds vs Crusaders

15h : Leeds Rhinos vs Bradford Bulls

17h : Hull FC vs Hull KR

 

Le Directeur Général de la RFL déclarait : « Cette première journée est un moyen extraordinaire de lancer la saison 2011. La grande majorité des supporters nous avait fait part de son souhait de revoir le système des derbys et je suis persuadé que les milliers de supporters qui se déplaceront à Cardiff assisteront à un spectacle fabuleux. Tous les clubs auront l’occasion d’avoir un aperçu de la saison 2011 au Millenium. »

 

Gerry Toms, Manager du Millenium Stadium se réjouissait quant à lui du retour du Magic Week End à Cardiff : « Nous sommes très heureux d’accueillir la Super League au Millenium Stadium. Ce stade est idéal pour ce type d’évènement. »

 


Crédit photos :

Mr Gareth DAVIES

Mr Jean-Louis DARLEY


L'avant Match....Dragons Catalans - Harlequins

Cardiff 16h ( heure française )


Trent ROBINSON © Hall66
Trent ROBINSON © Hall66

TRENT ROBINSON "Hâte d'être sous pression"

Après 3 mois de préparation Trent Robinson, le nouveau coach des Dragons, piaffe d'impatience à l'idée d'entrer dans le vif du sujet

 

Trent, après trois mois de préparation, où en sont les Dragons Catalans ?

On s'est fixé un but sur le long terme. On a encore beaucoup à faire. Cependant, on voit la différence après trois mois de travail. On a progressé. Maintenant, il faut qu'on arrive à reproduire les acquis en situation de match. Et ça, il faut attendre samedi pour voir s'ils sont bien entrés dans les têtes. Après, l'état d'esprit est bon. Le groupe vit bien ensemble, on fait pas mal de choses en dehors du rugby. Notre évolution est très intéressante et je pense qu'on est prêt pour attaquer la saison.

 

A ce jour, quel est votre plus gros chantier en terme de jeu ?

Il nous manque les combinaisons, les relations entre les joueurs : notamment entre le 9, le 7 et le 6, entre le 7 et le deuxième ligne, entre le 7 et le centre... Et avec tous les changements effectués durant l'intersaison, c'est plus long que d'habitude à mettre en place.

 

Quels vont être vos leaders ?

En fait, on a construit un groupe de leaders. Ils sont 7 au total, à savoir Mounis, Paea, Menzies, Casty, Ferriol, Bosc, Greenshields, à qui je demande de faire un peu plus que les autres, et de prendre les décisions. Je demande aussi beaucoup à tout le monde mais je ne veux pas mettre en avant un ou deux joueurs. Si tu es 25e ou 1er sur la liste, c'est pareil. Des fois, c'est plus facile de ne s'appuyer que sur un seul excellent joueur. Mais je préfère avoir une équipe forte que deux, trois, ou quatre éléments au-dessus du lot.

 

A qui allez-vous confier le rôle de buteur en l'absence de Thomas Bosc ?

Scott Dureau. Tony Gigot bute aussi.

 

Et le brassard de capitaine ?

On n'a pas encore pris la décision, mais on aura un capitaine samedi (rires).

 

 Lundi, Greg Mounis était en Angleterre avec vous pour le « Super League launch », est-ce un signe ?

Oui, il fait partie des postulants. Mais ce n'est pas forcément lui qui sera nommé. Une fois de plus, je ne veux pas mettre untel en avant plutôt qu'un autre. Je veux d'abord voir tout le monde s'exprimer. Pour moi, chaque joueur doit savoir être son propre capitaine.

 

Les jeunes (Pelissier, Barthau, Pala...) auront-ils l'occasion de s'illustrer ?

On essaie de former tout le monde pour jouer en Super League. Peut-être qu'ils ne seront pas dans l'équipe le premier week-end mais, comme tous les vieux, ils sont là pour jouer. On a besoin que tous nos joueurs soient performants car le championnat est long : 27 semaines plus la coupe, et les phases finales. Lorsque tu regardes les numéros inscrits dans le dos des maillots à la fin de l'année, tu vois le 31, le 32... Et nous, on est 32 à l'entraînement.

 

Deux matches de préparation, est-ce suffisant avec un groupe à ce point remanié durant l'intersaison ?

Dans ces matches amicaux, on avait certains espoirs, mais on a aussi gagné des certitudes. On est sur un chemin qui, j'espère, va durer. Alors, c'est sûr, peut-être que pour un début de saison, avec cette équipe, on aurait dû faire un match de plus. Mais si on veut être là à la fin de l'année, ça suffit ! (rires)

 

L'arbitrage anglais a souvent été pointé du doigt par les Dragons. Est-ce l'un de vos axes de travail ?

Deux choses. D'abord, il faut essayer de comprendre pourquoi on se fait pénaliser. Car la discipline est capitale dans ce sport. Mais il faut aussi discuter et travailler avec les arbitres. J'ai déjà commencé avec quelques-uns d'entre eux, sur leurs attentes, le jeu en général. Il faut tenter de les comprendre même si tu n'es pas d'accord avec eux. A mon avis, ce n'est pas en se plaignant sans arrêt qu'on arrivera à les changer.

 

Quels objectifs vous êtes-vous fixés cette saison ?

 Je n'ai pas de réponse, tout simplement parce que les phases finales sont trop loin pour en parler et que je ne connais pas cette équipe dans un contexte de match. C'est pour cela que j'ai hâte de la voir sous pression, ce qui n'a pas encore été le cas.

 

Quel est votre favori pour une victoire finale dans cette XVIe Super League ?

C'est Wigan. Ils n'ont pas un joueur plus fort que les autres mais une équipe qui travaille ensemble chaque minute de chaque match. Ils n'ont perdu que 5 rencontres l'an dernier, ils ont bien gagné la finale. Ce qui est intéressant, c'est que lorsqu'une une équipe atteint ce niveau, les autres commencent à jouer différemment. J'aime bien le jeu de Saint-Helens, Leeds, Warrington aussi. Mais Wigan adopte le même style de jeu que Melbourne depuis 4 ou 5 ans. Et Melbourne a demandé aux autres clubs de NRL de changer de jeu. Il faudrait que ça se fasse aussi en Super League, ça permettrait au championnat d'évoluer.

 

Avec Rob Powell (30 ans) aux commandes des Harlequins - votre adversaire à Cardiff - une nouvelle vague de coaches dont vous faites partie déferle-t-elle sur le rugby à XIII ?

Je viens justement de le rencontrer. Avec McGuire, Justin Morgan, Rob Powell, ou même Nathan Brown, les équipes tentent de changer, de progresser et d'adopter un autre style de jeu, peut-être plus moderne. Mais les coaches plus âgés sont encore très forts comme Wayne Bennett, Tim Sheens, Brian Smith en Australie, dont deux étaient en finale cette année, et l'autre en demie. En tout cas, je suis content que les Dragons aient pris cette nouvelle direction avec moi.

 

Matthieu Terrats "lindependant"

 


Eloi PELISSIER - © hall66
Eloi PELISSIER - © hall66

Trent Robinson a annoncé jeudi le groupe des 19 joueurs qui effectueront le déplacement à Cardiff pour le premier match de la saison 2011. Les Dragons retrouveront samedi à 16h les Harlequins de Londres sur la pelouse du Millenium Stadium.

 

Les coachs catalans disposent pour le coup d'envoi de la saison d'un effectif quasiment complet. Seuls Thomas Bosc et Vincent Duport, encore en convalescence, seront absents pour cette rencontre.

 

Steve Menzies et Ian Henderson, tous deux ménagés par le staff médical durant les matchs de préparation, sont rétablis et intègrent le groupe des 19. Clint Greenshields, touchés lors du match à Toulouse, est lui aussi remis et retrouve sa place dans l'effectif catalan.

 

Eloi Pelissier, qui a signé son premier contrat professionnel la semaine dernière, voit son travail récompensé après ces deux bonnes prestations lors des matchs de préparation et intègrent pour la première fois le groupe de 19.

 

Source : Dragons Catalans

 

 1 Clint Greenshields

 2 Damien Blanch

 3 Ben Farrar

 4 Setaimata Sa

 5 Cyril Stacul

 7 Scott Dureau

 8 David Ferriol

 9 Ian Henderson

10 Rémi Casty

11 Steve Menzies

12 Sébastien Raguin

13 Greg Mounis

14 Tony Gigot

15 Jean-Philippe Baile

17 Cyrille Gossard

22 Jamal Fakir

23 Lopini Paea

24 Jason Baiteri

26 Eloi Pelissier

 

 


Le match...



Essai de Damien BLANCH
Essai de Damien BLANCH

Damien BLANCH et les Dracs ont connu du retard à l'allumage hier au Millenium de Cardiff.

Le temple de la fête et du rugby à XV européen, transformé en Mecque du rugby à XIII l'espace d'un week-end. L'illusion était parfaite. Et l'occasion rêvée pour les Catalans de s'envoler à nouveau dans l'antre des Dragons Gallois. Lors d'un Magic week-end qui leur proposait un duel des cancres (dernier et avant-dernier) du précédent exercice. Mais les Londoniens, promis au bonnet d'âne cette saison après l'exode de leurs cadres,

se sont offert les premiers rôles dans un numéro que les Dracs feront vite d'oublier.

 

A commencer par leur entrée en scène. Coupables de largesses inquiétantes au ras du tenu, d'une fébrilité certaine sous les chandelles et d'une indiscipline chronique, les Catalans effectuaient un premier quart d'heure juste catastrophique. Deux tenus consécutifs joués autour du point de rencontre permettaient à Gale de planter une première fois le nez dans le gazon (4e), après un relais de Purdham et une magnifique feinte de passe qui enrhumait Greenshields. « Greeny » se trouait ensuite à la réception d'une chandelle de Randall (6e).

 

Et Gale, encore lui, filait au milieu des perches. En l'espace de deux tours de chrono, le numéro 6 anglais s'offrait un doublé, Greenshields deux absences et Trent Robinson une grosse migraine.

 

Gale avait la dalle

Après cette entame cauchemardesque, un nouveau match débutait pour les Catalans. A handicap celui-là. Avec 10 points de retard et sans le trois-quarts centre néo-zélandais, Setaimata Sa, désintégré par Wilkes, et évacué du terrain sur civière (10e). Comme nouveau départ, la franchise roussillonnaise pouvait franchement rêver mieux.

 

« On a manqué de cohésion », concède le coach Trent Robinson. « On a loupé notre entame. La rentrée d'Henderson nous a amenés de la vitesse, mais on a commis quelques erreurs et raté quelques opportunités ». Les fautes, le ras, les airs, un triptyque rédhibitoire pour des Dragons Catalans, dominateurs plus d'une heure durant.

 

Grâce à un pack, assise prometteuse pour l'avenir, et un banc XXL (Casty, Fakir, Menzies et Henderson), les Dracs revenaient petit à petit. Mais ils étaient incapables de terminer les chaînes, et donc de s'exprimer offensivement parlant. Pendant que des Harlequins tout sauf brillants appuyaient là où ça fait mal, sous l'impulsion d'une défense hermétique. Bien aidés, aussi, par un Monsieur Hicks intransigeant, plus du tout un inconnu pour les Dracs.

Alors, Gale secouait sa baguette magique (drop, 62e), une fois de plus.

 

Gale 11-Dragons 0. Pendant que des Dracs peu inspirés tentaient de forcer le passage. Pour y parvenir enfin.

 

A deux minutes du terme, sur une action initiée par le duo Menzies-Farrar et conclue par Damian Blanch tout en coin (78e). Un essai qui empêchait les Catalans et Jérôme Guisset de sombrer dans la sinistrose d'entrée de jeu (11-4). « On n'a pas joué la finale. Ce n'était que le premier match. Il nous en reste 26. A nous de redresser la barre en interne ». Afin que la magie opère enfin.

 

 

A Cardiff, Matthieu Terrats - L'Indépendant -

 



Les meilleurs moments en Vidéo c'est ICI


L'après Match...


Trent ROBINSON
Trent ROBINSON

Au lendemain de la défaite des Dragons Catalans face aux Harlequins lors de la première journée de Super League, nous sommes allés à la rencontre de Trent Robinson pour faire un bilan de ce match et en savoir plus sur la préparation de la réception de Wakefield.

 

Comment analyses-tu la défaite de samedi face aux Harlequins ? 

On a manqué de rythme sur la rencontre. On n'était pas dans le rythme d'un match de Super League durant les 10 premières minutes qui nous ont été fatales. On a fait de bonnes choses par la suite mais nous avons perdus trop de ballons et commis trop de fautes pour renverser la tendance. Le manque de repères collectifs nous a également fait défaut. C'était ma principale inquiétude avant le début de la saison et ça a effectivement été l'un de nos points faibles.

 

Quel a été ton discours envers les joueurs après le match ?

Je leur ai juste dit qu'il fallait qu'ils continuent à travailler dur. L'équipe a une marge de progression importante mais il nous faut encore nous améliorer. Nous avons vu certaines équipes, comme les Harlequins, qui étaient déjà prêtes, contrairement à nous qui avons encore beaucoup de progrès à faire et cela passe obligatoirement par du travail et encore du travail aux entraînements.

 

Les Dragons sont l'équipe qui a libéré le plus de ballons. Est-ce que c'est significatif du style de jeu que tu souhaites mettre en place ? 

Nous pratiquons en effet depuis le début un rugby ouvert. Je demande aux joueurs de tenter mais de le faire au bon moment. Libérer les ballons n'est pas une consigne, je leur demande plutôt de saisir les opportunités quand elles se présentent à eux et de faire vivre le ballon. Et ce style de rugby entraîne forcément des libérations, mais on a vu samedi que toutes n'ont pas été payantes. On en revient au problème du manque de repères collectifs, mais ceci va s'arranger avec le temps, il faut que les automatismes se mettent en place.

 

Peux tu nous donner des nouvelles de Setaimata Sa ? 

Il va mieux. Il a subit un gros KO, qui l'a obligé à quitter ses coéquipiers sur une civière. Il sera sur pieds pour la réception de Wakefield.

 

Comment allez-vous préparer le match de samedi ?

Comme chaque semaine… Nous avons visionné la vidéo et allons corriger lors des entraînements les choses qui n'ont pas fonctionné. On dispose d'une semaine pour améliorer certains secteurs du jeu.

 

Quelles sont les principales qualités de Wakefield et quelle sera la clé du match ? 

C'est une équipe vaillante, qui a l'habitude de se battre et de résister. C'est une équipe difficile à manœuvrer. A nous de pratiquer notre jeu, de mettre de l'intensité et du mouvement.

 

Source Dragons Catalans