Dragons Catalans - Hull F.C

Samedi 11 Février 2012 - Stade Gilbert Brutus.

MATCH REPORTE

Difficile", "décevant", "frustrant" : les Dragons ont eu du mal à avaler le report de dernière minute qui les frappait de plein fouet la semaine dernière. Aussi fort que le gel s'acharne sur Gilbert-Brutus. Tout simplement "parce qu'on était prêt", assure le pilier Jamal Fakir. L'un des trois cadres de l'équipe interrogés hier, au sortir de l'entraînement (avec Mounis et Raguin), afin de dresser un état des lieux de la maison Dragons.

 

1 - Le maître mot : 

la défense Pas de révolution. Plutôt des ajustements. A l'image de l'effectif conservé à 95 % durant l'intersaison, Trent Robinson et les Dragons "travaillent dans la continuité de l'année dernière", constate le deuxième ligne Sébastien Raguin. Avec "des recrues qui se sont fondues dans le groupe" selon Mounis, et un "système de jeu rodé" dixit Fakir, 2012 est placée sous le signe de la défense. Un véritable axe fort, pour le capitaine catalan. "On travaille plus, plus dur à ce niveau. C'est vrai qu'on a une attaque hors du commun. Maintenant, il faut être plus agressifs, plus solidaires, plus intransigeants dans ce secteur, soigner les petits détails. Et se montrer plus constants, plus efficaces sur 80 minutes".

 

2 - L'atout : 

la polyvalence Le premier vrai changement concerne plutôt la richesse jamais vue de l'effectif perpignanais. Deux nouveaux joueurs seulement, mais "beaucoup de monde à tous les postes. Ça permet au coach de pouvoir disposer de différentes options", relate Sébastien Raguin, qui s'attend à être baladé du centre de l'attaque à la deuxième ligne ces prochains mois. "Lors du deuxième match amical (face aux London Broncos, le 21 janvier), on a eu énormément de blessés, heureusement qu'on avait des polyvalents, rappelle Mounis, qui peut évoluer dans toutes les lignes du paquet d'avants (troisième, deuxième et talonnage). C'est un avantage pour moi mais aussi pour l'équipe qui a besoin de joueurs de ce profil-là. Et qui peut être ainsi modifiée sans problème".

 

3 - Le danger : 

un statut à gérer "Cette année, tout le monde nous attend, nous voit soit en demie, soit en finale". Jaja Fakir et les Dragons sont conscients de leur puissance de feu comme de l'attente qu'ils suscitent. Avec un nouveau statut de favori à gérer : "On part sur de très bonnes bases. Mais la priorité, c'est d'abord week-end par week-end, tempère Mounis. On a fait ça l'an dernier, ça a plutôt bien marché". "Pour décrocher un titre, ça passe par des moments comme aujourd'hui (hier), un entraînement et ainsi de suite, renchérit Fakir. Les choses sont claires. On sait où on va". A Brutus, samedi 15 h 30, pour le retour de la Super League à Perpignan.

 

Source L'Indépendant