Dragons Catalans 68 - 06 Sheffield Eagles

Stade Gilbert Brutus - Perpignan

L'avant Match...


Ian ( Dragons ) et Andrew ( Eagles ) HENDERSON
Ian ( Dragons ) et Andrew ( Eagles ) HENDERSON

Andrew, l'aîné des trois frères Henderson, croisera demain (18 h 30) la route de son petit frère Ian, pour duel fratricide dans la cage à fort accent écossais. En effet, Andrew, joueur de l'histoire le plus capé de l'histoire de la sélection écossaise, est le chef de meute des Eagles de Sheffield. Un club qu'il a rejoint cet automne après être passé par Castleford, Barrow et Gateshead en Angleterre, puis Balmain en Australie.

 

Andrew, qu'attendez-vous de ce tour de Cup ?

Ce sera un immense challenge pour nous. Les Catalans sont une des meilleures équipes de Super League en ce moment. Il n'y a pas d'attente où de pression sur Sheffield en tant qu'équipe, mais les joueurs veulent réaliser une grosse performance. Par le passé, nous avons toujours bien figuré en Challenge Cup contre des clubs de Super League. J'espère qu'il en sera de même contre les Dragons. 

Les joueurs sont excités et veulent enrichir leur expérience avec ce genre d'opposition.

 

Comment vous sentez-vous avant vos retrouvailles avec votre frère Ian ?

 "J'admire le style de jeu des Dragons"

Très bien, l'équipe tourne bien, même si il faut que l'on fasse de gros efforts en défense. J'ai déjà joué contre lui plusieurs fois, en Australie, lorsqu'il jouait pour les Roosters et moi à Balmain. On s'est aussi affronté quand il jouait pour Bradford et moi pour Castleford. Mais la dernière fois que nous avons joué l'un contre l'autre c'était justement en Challenge Cup en 2007 et son équipe de Bradford nous avait éliminés.

 

Que pensez-vous de cette équipe des Dragons ?

Je sais qu'ils sont très costauds, avec un bon mélange entre les jeunes et les joueurs expérimentés. Ils peuvent faire quelque chose cette saison. Ils sont très physiques devant et grands. Ils ont un petit talonneur, avec Ian, mais de très bons créateurs dans l'organisation du jeu. Ils savent attaquer la ligne et choisissent les bons moments pour passer par les flancs. J'admire le style de jeu de leur entraîneur Trent Robinson. Il a donné à cette équipe de la confiance et elle s'exprime pleinement sur le terrain avec une communion entre tous les joueurs. Voilà pourquoi les Catalans sont une équipe dangereuse.

 

Êtes-vous un supporter des Dragons en Super League ?

J'aime regarder leurs matches et voir comment ils évoluent parce que Ian joue pour eux, et que je connais plusieurs autres joueurs qui font partie de cette équipe. J'aime leur style, libre, ils n'ont pas peur de jouer. J'espère que samedi (demain, ndlr), ils ne seront pas en réussite.

Source L'Indépendant


Le match...


Si le coach des Eagles, Mark Aston, allumait le feu par presse interposée durant la semaine ("Si on leur fait mal (aux Dragons), ils reculent", a-t-il déclaré), ses rapaces ont fini par se brûler les ailes dans l'antre du Dragon. Réalisant ainsi qu'il ne s'agit pas d'une simple marche qui sépare le Championship de la Super League, mais bel et bien d'un escalier. Des Eagles rapidement relégués à l'état de coucou par des Dracs aux jambes de feu.

 

Un petit quart d'heure, tel fut le laps de temps nécessaire à Trent Robinson et ses hommes pour régler la mire après quelques imprécisions : comme cet en-avant de Ferriol (2e), cette pénalité concédée par Menzies (2e, ralentissement du tenu), ou ce faux rythme dans lequel les 'sang et or' s'embourbaient pendant quelques tours de chrono. "Il fallait les prendre au sérieux, ils ont fait leur maximum et se sont montrés assez agressifs, souffle le talonneur catalan Eloi Pélissier. Mais devant, on a quand même fait le boulot. On a joué dur, on a avancé et les trois-quarts ont pu prendre les espaces pour marquer des essais".



Scott Dureau - Dragons Catalans - © Hall66
Scott Dureau - Dragons Catalans - © Hall66

 

Super Dureau

Car une fois passés en mode Super League, c'est une véritable autoroute direction les quarts de finale qui s'ouvrait devant les Roussillonnais. Grâce notamment à une attaque qui s'est vue proposer un bain de jouvence après s'être fait piétiner par les Rhinos (34-18).

 

"C'est sûr, ça fait du bien de pouvoir s'exprimer, de tenter des choses qu'on ne tente pas d'habitude, apprécie le coach Trent Robinson. Mais il faut aussi que cette semaine nous serve pour celle qui arrive".

 

Avec douze essais au compteur - cinq en première mi-temps, sept en deuxième - dont trois pour le seul Damien Cardace (13e, 26e, 65e), qui tourne à trois essais et demi de moyenne à Brutus (7 essais inscrits en deux matches), sans parler des doublés de Pryce (24e, 47e), Bosc (33e, 50e) et Pélissier (60e, 68e), les Dracs se sont offert la meilleure répétition possible avant le choc au sommet face aux Giants d'Huddersfield (samedi prochain, 18 h 30 à Gilbert-Brutus).

 

Le tout sous l'impulsion d'un Mickaël Simon gavé de ballons. D'un Jamal Fakir explosif à souhait. Et d'un Scott Dureau qui continue à marcher sur l'eau. Avec quatre passes décisives à son actif (une au pied pour Cardace 13e, trois à la main pour Pryce, 24e, Bosc, 33e, et Stacul en fin de match, 72e), un 10/12 aux transformations, et deux numéros stupéfiants (35e, 72e), le meneur de jeu australien, logiquement élu homme du match, a éclaboussé cette rencontre de toute sa classe. Permettant aux Dracs de voler au-dessus d'un nid de coucou. Une fois de plus.

Source L'Indépendant

Setaimata SA - Dragons Catalans © JC Photos
Setaimata SA - Dragons Catalans © JC Photos

L'après match...


Mickael SIMON - Dragons Catalans
Mickael SIMON - Dragons Catalans