USAP   44  -  00  ALBI

Samedi 24 Avril 2010

Perpignan finit leader

 

En s'imposant largement contre Albi (44-0) lors de cette ultime journée de la phase régulière, les Perpignanais ont récupéré leur première place abandonnée à Toulon la semaine passée. Les Catalans ont ainsi assuré leur qualification pour les demi-finales du Top 14.

Perpignan s'est directement qualifié pour les demi-finales du Top 14 en écrasant une équipe d'Albi déjà reléguée et démobilisée (44-0), samedi lors de la 26e et dernière journée, et profite de cette victoire bonifiée pour subtiliser la tête du classement à Toulon. Les Catalans, champions en titre, disputeront leur troisième demi-finale d'affilée le 14 mai à Montpellier contre le vainqueur du barrage qui opposera Toulouse (4e) à Castres (5e).

Il n'y a pas eu de match, tellement le gouffre était énorme entre le champion en titre et le relégable. La fête a été complète au stade Aimé-Giral en l'honneur du demi de mêlée Nicolas Durand, qui jouera l'an prochain au Racing-Metro et pour le trois-quarts aile Christophe Manas, qui entraînera l'an prochain les lignes arrières de l'Usap. Après l'ouverture du score sur un coup de pied de Porical à la deuxième minute, le semblant de suspense ne durait que sept minutes, le temps pour Alvarez-Kairelis d'inscrire un essai en force à la suite d'une touche bien captée. Le reste de la partie devait être du même acabit, la puissance et la vitesse catalanes ne laissant jamais respirer une équipe tarnaise résignée.

 

Mélé blessé, Mermoz à l'ouverture

Porical sur un exploit individuel de 60 mètres doublait la mise à la 16e minute et Greg Le Corvec offrait le bonus offensif à ses partenaires juste avant la fin de la première période (25 à 0). Trois essais supplémentaires rythmaient la seconde. Les auteurs étaient Le Corvec (47e), Grandclaude (57e) et Burger (70e). L'Usap était tout de même poursuivie par la malédiction qui a frappé ses demis d'ouverture cette saison. David Mélé se blessait à une jambe et cédait sa place dès la 43e minute. GrandClaude faisait son entrée mais Maxime Mermoz évoluait à l'ouverture pour la première fois depuis son arrivée à Perpignan. En fin de match, Aimé-Giral célébrait également la dernière à domicile de son entraîneur des lignes arrières Franck Azéma qui ira entraîner Clermont la saison prochaine.

Rugbyrama

 

 

USAP / Albi...  Crédit photos Mr Jean-Pierre GARY

www.rugby66.fr


TOP 14 Orange Résumé du match USAP ALBI
Réalisé par USAP_Communication

U.S.A.P 44 - Stade Français 23

 

Jérome PORICAL : " On se sent bien dans ce jeu-là"

 


rôme, assimilez-vous votre victoire sur le Stade Français (44-23) à un récital offensif ?
C'est vrai, le match a très bien commencé, nous avons fait de très belles offensives que nous avons réussi à conclure. On a réalisé une super première mi-temps, ensuite cela a été un peu plus difficile car le Stade Français a dû jouer, il était à la poursuite du score et nous avons plus défendu en seconde période.

Avez-vous le sentiment d'avoir été en démonstration ?
C'est sûr qu'il y a eu beaucoup d'essais

(ndlr : 7 pour l'USAP), que le score est lourd pour les Parisiens. En tout cas, nous sommes très satisfaits de notre performance. C'est de bon augure pour la suite du championnat.

A l'aller vous aviez inscrit 15 des 20 points du succès au Stade de France (20-15) et 19, dont deux essais, hier. Est-ce le jeu de Paris qui vous réussit autant ?
C'est comme ça, c'est dû au hasard, ça tombe toujours sur Paris et il serait mieux pour moi que ça se passe comme cela à chaque rencontre. Aujourd'hui (hier) tout le monde a fait un gros match. Les ballons ont été propres au large, cela m'a permis d'avoir des espaces et de bien les exploiter.

Produire du jeu était-il un vrai désir après la frustration ressentie face à Biarritz ?
Oui, et on a eu plus l'occasion d'attaquer face au Stade Français. Nous avions envie de dévoiler notre vrai visage. Offensivement, nous avons montré des choses et c'est positif par rapport aux matches à venir.

Avez-vous eu l'impression de pouvoir marquer sur chaque accélération ?
Non, non, quand même pas. Nous avons perturbé les Parisiens et réussi à enchaîner les temps de jeu. On a beaucoup joué dans leur défense. Il y a deux essais refusés et le score aurait pu encore être plus large. Si j'avais moi-même réussi les points au pied (ndlr : 4 sur 8 aux tirs), il aurait été plus ample.

Jérome, cette performance était-elle nécessaire dans la perspective du sprint final ?
Nous n'avions pas parlé de point de bonus offensif. Nous avions envie de réaliser une performance contre Paris mais le succès bonifié c'est bien pour l'emballement final.

Sentez-vous une montée en puissance de l'équipe ?
Oui, nous le ressentons. On se sent bien dans ce jeu-là. Nous devons continuer à envoyer du jeu. Pour être performant, il ne faut pas que l'on joue petit bras comme nous avons pu le faire contre Biarritz face auquel, après une grosse entame, on avait arrêté de jouer. Il faut que l'on joue du début à la fin. Evidemment, il y a des moments dans le match où il faut temporiser, mais on doit jouer pour être performants.

Ce sera le cas à Castres samedi où vous défendrez votre 1 re place de Top 14 chez le co leader ?
Bien sûr, d'autant que le vainqueur de ce match prendra une grosse option pour disputer les demi-finales sans passer par les barrages. On doit aller là-bas pour gagner même si ce sera super compliqué. Ensuite, on essaiera de prendre des points à Toulon.

Votre doublé vous propulse meilleur marqueur d'essais de l'USAP avec 5 réalisations. Est-ce une satisfaction ?
Bien sûr, c'est toujours plaisant d'inscrire des essais. Cela veut dire qu'autour de moi ça joue bien et qu'on me libère des espaces pour que je puisse marquer.

Recueilli par Valérie Huck " L'Indépendant"



USAP / Albi...  Crédit photos Mr Jean-Pierre GARY

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Usap / Northampton 17 Janvier 2010

L'USAP écrase le Racing Métro : 32 à 12 - Journaux du midi
Après quatre défaites consécutives, l'USAP a renoué avec la victoire le 8 janvier 2010 sur la pelouse d'Aimé-Giral, en battant le Racing Métro de Chabal par 32 à 12. Soit, cinq essais à zéro et donc le point bonus ! Un match de champions joué dans des conditions climatiques apocalyptiques... Une victoire dédiée à Jean-Philippe Grandclaude, endeuillé. Réalisé par Corine SABOURAUD, l'Indépendant / Janvier 2010